Après le Train express régional (TER) et le Bus Rapid Transit (BRT), le Sénégal envisage une nouvelle avancée majeure dans le domaine des transports urbains : un téléphérique reliant Dakar à Diamniadio sur une distance de 36 kilomètres. Ce projet innovant vise à désengorger la capitale et à offrir une alternative durable aux embouteillages chroniques.

Un partenariat stratégique pour une mobilité durable

Le projet est piloté par le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD), sous la tutelle du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, avec l’accompagnement de la Société financière internationale (IFC), membre du groupe Banque mondiale. L’IFC agit en tant que conseiller principal en transaction, apportant son expertise pour structurer le financement et attirer des partenaires privés.

Bien que le coût exact du projet n’ait pas encore été officiellement annoncé, il s’inscrit dans une série d’initiatives visant à moderniser les infrastructures de transport du pays, tout en favorisant des solutions écologiques et innovantes.

Un projet au service d’une ville en expansion

Le téléphérique, 100 % électrique, permettra de relier plusieurs quartiers de la ville nouvelle de Diamniadio à la gare du Train express régional (TER), renforçant ainsi l’intermodalité des transports dans la région. Ce projet s’inscrit dans la volonté des autorités de faire de Diamniadio une ville moderne et durable, tout en améliorant la mobilité des résidents et des visiteurs. 

Vers une transformation globale des transports urbains

Le téléphérique n’est qu’un élément d’un plan plus large visant à transformer le paysage des transports urbains au Sénégal. Parmi les autres projets en cours figurent :

  • La création d’une usine de transformation des déchets en biocarburant pour alimenter une flotte de bus propres.
  • L’aménagement du pôle d’échange du BRT à Petersen, un nœud stratégique du futur réseau.
  • La restructuration du réseau de transports en commun de Dakar, avec la mise en service de 14 lignes de transport collectif et près de 400 bus fonctionnant au gaz. La première phase de ce projet est prévue pour 2027.

Ces initiatives témoignent de l’engagement du Sénégal à adopter des solutions de transport innovantes et durables, en réponse aux défis posés par la croissance urbaine rapide et la nécessité de réduire les émissions polluantes.

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